« Pour Frédéric Longuépée, ça s’est fait comme avec Jacques-Henri Eyraud à Marseille. L’Américain qui a racheté le club s’est rapproché de la Ligue et de son directeur général, Didier Quillot, pour avoir des conseils. L’Américain ne savait pas qui nommer comme président, car le foot, il ne connaît pas. Alors, il s’est entouré d’avocats, il a fait appel à des cabinets de chasseurs de têtes, il a eu des noms comme ça, plus ceux qui ont candidaté d’eux-mêmes », a-t-il lâché sur les ondes de RMC.
« Un profil de chef d’entreprise multifonctions »
Et de poursuivre : « C’est un profil de chef d’entreprise multifonctions, avec une mission surtout économique, par rapport au projet de trading. Le sportif, il vient après ! Même si le nouveau président, on l’a vu à Marseille, il croit bien s’entourer en prenant un grand nom en directeur sportif, comme avec Zubizarreta, qui arrivait du Barça… Sauf qu’en fait, c’est du bricolage et on sort de la gestion personnelle et du suivi à long terme basé sur la vision sportive. »
Le journaliste sait tout ce qu’il faut faire, mieux que les autres, à commencer par critiquer. Le sportif s’est révélé décevant, cette saison, mais c’est bien à moyen terme que l’on pourra juger le projet développé par les dirigeants phocéens.