« Les lendemains de grands succès ne sont jamais évidents. Il y a deux générations, a expliqué le sélectionneur dans L’Equipe. Les plus jeunes sont au début de leur carrière, cela pose moins de problèmes. Ils ont tout à construire, c’est quelque chose qui les booste, qui les galvanise. Pour ceux qui ont trente ans et plus, il y a une forme de finalité, d’aboutissement. »
« Avec l’âge, on prend plus de recul »
L’ancien milieu de terrain s’inclut également dans sa réflexion : « Je ne veux pas paraître présomptueux, mais j’ai déjà connu ça. Avec l’âge, on prend plus de recul, mais la remise en cause, avant de la demander à mes joueurs, si je ne la fais pas sur moi… Je ne peux pas recréer les conditions des matches de coupe du monde. Mais il faut faire en sorte de prévenir, alerter, parce que c’est la tête qui commande les jambes. »
