« Joueur ou entraîneur, il n’y a rien au-dessus d’une Coupe du monde. Cela devient de la littérature quand il y a la victoire au bout, mais il y a certaines choses, avec des résultats autres, qui auraient pris d’autres proportions, a-t-il expliqué dans un entretien accordé à L’Equipe. Après, au foot, quand ça gagne tout passe. O.K., on est arrivés au plus haut, mais il ne faut pas oublier les premiers jours de stage, les problèmes qu’on a pu rencontrer au cours de la compétition. Le succès gomme tout, mais c’est bien de garder en tête une trace de ça. Basculer du bon côté, cela tient parfois à peu de choses. »
« Tu apprends toujours, surtout dans l’échec »
Il pense notamment que la finale perdue deux ans plus tôt, face au Portugal, a aidé : « L’Euro 2016, la finale, la préparation, cela nous a servis. Je ne vais pas dire que c’est grâce à ça qu’on a remporté la finale de la Coupe du monde. Mais ça a servi aux joueurs, et même à moi, par rapport à la préparation, même si ce n’était pas le même contexte. Tu apprends toujours, surtout dans l’échec. C’est dans le succès qu’on peut faire les plus grosses conneries. Je veux éviter ça. »
Pour rappel, l’ancien coach de l’OM a déjà passé 89 rencontres sur le banc des Bleus.