Saisi par l’ANS (Association nationale des supporters), le tribunal administratif a annulé la décision de la commission de discipline aboutissant au huis clos partiel de l’enceinte du boulevard Michelet, le 2 février 2018. Il reproche à M. Deneux des propos tenus juste avant, lors d’un entretien accordé à L’Equipe. Il avait notamment pointé du doigt certains incidents qui survenaient avec les supporters du PSG, de l’OM, de Saint-Etienne et de Bordeaux, où « cela devient du grand n’importe quoi ».
Le tribunal a estimé que ses paroles mettaient en cause son impartialité : « Quand bien même ils ont été tenus avant les incidents qui ont donné lieu à la sanction disciplinaire litigieuse, faisaient obstacle à ce que M. Deneux puisse présider la réunion de la commission de discipline au cours de laquelle celle-ci a prononcé cette sanction sans que soit porté atteinte au principe d’impartialité », a communiqué le tribunal (texte relayé par L’Equipe).
La LFP a fait appel auprès de la cour administrative de Paris.