« Si je donne un nom, il niera. Et je ne veux pas pourrir la fin de vie d’un type qui n’a rien fait contre moi. Au contraire, il a aidé l’OM. Certes, il n’a pas été d’une grande moralité, mais je ne veux pas le jeter en pâture, qu’il se rassure », a-t-il lancé à l’AFP, ce vendredi. Il a également expliqué pourquoi il avait attaqué Bernard Tapie : « C’est à cause d’une immense déception que je me suis confié, pas pour me venger mais pour faire comprendre (à Tapie) que ce qu’il a fait est inadmissible. Je ne me sens pas trahi mais assassiné. (…) Mon intention était de lui rappeler tout ce qui a été fait pour lui pendant 25 ans. »
Bernès est le plus grand corrupteur
Il s’en est violemment pris à Jean-Pierre Bernès : « Bernès est le plus grand corrupteur que le foot français ait connu. C’est ce qui ressort de ses dépositions lors de l’instruction de l’affaire sur les comptes de l’OM en 1996. C’est Bernès qui a affirmé avoir volé deux titres de champion de France à Monaco grâce à la corruption, parce qu’on a corrompu certains joueurs, 45 joueurs en cinq ans, il a signé ce procès-verbal. Je m’étonne également qu’interdit de toute activité dans le football, Bernès ait pourtant retrouvé une licence d’agent en 1999 », a-t-il ajouté.
Et de conclure : « J’ai toujours agi en connaissance de cause et de conséquence, et je ne cherche pas à me faire pardonner. J’ai aidé Bernard Tapie à franchir la première marche mais sa carrière politique, il la doit à son génie. »
