Le défenseur de l’OM a expliqué avoir été sous pression, lors de la coupe du monde : « Ça a été super difficile pour les remplaçants. J’ai dû m’entraîner deux fois plus que les autres pour être prêt si on avait besoin de moi. Tous les matins, j’étais seul avec les préparateurs. Tu es sous pression, il faut être prêt à tout moment. J’analysais tout, je ne pouvais pas me relâcher. »
« Je n’avais pas envie d’être enfermé »
Il n’a pas non plus senti de suite qu’il était trop fatigué, en début de saison : « C’est mental. On reste des humains. On pense qu’on peut rejouer avec l’OM, qu’on va enchaîner et qu’on va encore tout péter avec l’OM, mais je me forçais et je ne me rendais pas compte que j’étais en train de me forcer. C’était dur. J’étais aigri. C’était trop tôt pour les mises au vert. Je n’avais pas envie d’être enfermé dans une chambre. (…) Je n’avais plus d’idées. Je n’avais plus rien en tête. Quand je parlais de burn out, peut-être que le mot était un peu trop fort, mais je voulais comparer ça aux sportifs. Dans mon sport, je n’avais plus d’idées. »
Il pense avoir franchi l’obstacle : « Le plus important, c’est le respect du groupe. Le coach fait le bon choix. Je n’ai pas joué depuis presque deux mois. Je ne suis pas encore à 100 %. Il me faut des matchs et des entraînements. (…) J’ai eu des blessures et je me dis que ce sont de bonnes blessures. Je me suis reposé, j’ai pris le temps de réfléchir », a-t-il ajouté. Et de conclure : « L’équipe tourne très bien. Le plus important, c’est d’être utile au groupe et je pense que je vais l’être cette année. »
Rami n’a joué que 18 rencontres depuis le début de la saison.