A son arrivée à l’OM, Doria était qualifié de « futur du Brésil » par Vincent Labrune. Le défenseur a néanmoins dû faire face à la réticence de Marcelo Bielsa : « Le combat n’était pas avec moi, mais cela m’a touché parce qu’il voulait prouver au président qu’il n’avait pas besoin de moi », s’est-il souvenu dans les colonnes d’O Globo. Et d’ajouter : « J’ai perdu du temps et la confiance de certaines équipes européennes, parce que j’ai été embauché et que je n’ai pas joué. »
« Je n’étais pas le seul à avoir été lésé »
A Grenade, il n’a pas apprécié la mentalité de ses coéquipiers : « Quand on jouait contre le Real Madrid ou le Barça, les joueurs allaient au match avec l’objectif de perdre de peu. Je n’aime pas cette pensée. » Il n’a pas non plus compris sa mise à l’écart pour les Jeux Olympiques : « Les autres joueurs qui ont fait les qualifications avec moi n’ont pas non plus été appelés. J’ai été plus calme quand j’ai réalisé que je n’étais pas le seul à avoir été lésé. »
Il n’a pas abandonné ses rêves de faire de grandes choses avec la Seleçao : « Les gens parlent mal du football mexicain parce qu’ils ne le connaissent pas. Les joueurs mexicains sont bons, ils ressemblent aux Brésiliens : ils aiment avoir le ballon et dribbler. (…) Personne ne pensait que quiconque jouant en Chine pouvait aller à la Coupe du Monde, et ils y sont allés. En affichant un bon niveau, les choses peuvent arriver quel que soit le championnat où je suis », a-t-il conclu.
Doria n’a finalement disputé que 33 rencontres sous le maillot marseillais, de 2014 à 2018. Il n’a jamais su gommer ses défauts et a été successivement prêté à Sao Paulo, Grenade et Malatyaspor.