« Une fracture avec les supporters ? Comme vous y allez. Je ne crois pas que ce soit si grave que vous le dites, a lancé le boss dans les colonnes du Parisien. Si l’OM gagne ses deux matchs en retard à Saint-Etienne puis contre Bordeaux, le podium sera largement possible. Je préfère la situation de l’OM à celle de Monaco qui joue sa peau en L1. Là, les résultats sont décevants, mais tout n’est pas catastrophique. Le truc, c’est qu’à Marseille, les gens ont le tempérament un peu chaud et sont malheureux. Donc ils s’énervent. »
« Luiz Gustavo en défense centrale, je ne comprends pas »
L’ancien président olympien peine à comprendre certains choix de Rudi Garcia : « Le niveau proposé ? C’est sûr qu’on ne comprend pas bien ce qui se passe. On peut tous se poser des questions. Moi, je n’en ai qu’une seule : quand on a la chance de posséder un des meilleurs milieux défensifs du monde (Luiz Gustavo, Ndlr), on ne le fout pas en défense centrale. Vraiment, je ne comprends pas. » Il ne se souvient pas avoir connu de telles situations de tension avec les supporters : « Cette situation ne m’est jamais arrivée. Je sais qu’un Jean-Michel Aulas, parfois, est allé voir les supporters de Lyon. D’autres fois, il est resté en retrait. Peut-être que Jacques-Henri Eyraud, qui n’a rien fait cette fois, ira au feu la prochaine. On ne peut pas calculer son comportement. Une fois, il m’est arrivé de casser une bouteille dans le vestiaire. En plastique je vous rassure. Mais une autre fois j’ai fait des bisous aux joueurs, car ils étaient démoralisés… »
Et de conclure : « S’incliner contre Saint-Etienne ? N’en rajoutons pas. Nous sommes encore très loin d’une véritable crise à l’OM. Sincèrement, pour l’instant, il ne sert à rien d’être pessimiste. Vraiment. »