Dans les colonnes de La Provence, Abardonado s’est souvenu de l’arrivée de l’attaquant : « Quand il avait commencé, en 1988-89, j’avais onze ans, après j’avais en mémoire ce fameux but marqué avec le Milan AC où il avait traversé le terrain balle au pied, d’une surface à l’autre. Être assis à ses côtés dans le vestiaire de l’OM, c’était incroyable ! D’autant qu’il était abordable et nous conseillait volontiers, Djamel Belmadi et moi », a-t-il indiqué au quotidien.
« Pancho, tu es trop nerveux »
Weah lui a notamment appris à se montrer moins nerveux, sur le terrain : « Dès notre premier match, il m’avait pris à part pour me dire : « Pancho, tu es trop nerveux. » Je courais partout, je taclais tout ce qui passait, je rouspétais après les arbitres. George avec sa grosse voix m’a asséné : « Un joueur nerveux ne sert à rien, il est nuisible à son équipe, calme-toi ! » Et figurez-vous qu’il y a un mois, avec l’équipe des 17 ans de l’OM que je dirige, le cas s’est présenté, j’ai eu un de mes jeunes que j’ai senti énervé et je lui ai répété les propos de Mister George à la mi-temps: il a changé du tout au tout et l’équipe ne s’en est portée que mieux. »
George Weah avait notamment inscrit les deux buts de la victoire de l’OM contre Monaco (2-1). Il a inscrit 5 buts en 19 rencontres de Ligue 1, sous les couleurs olympiennes.
