« Pour un attaquant de 26 ans, passer en défense est difficile à accepter. Beaucoup de gens étaient sceptiques. Me voir défendre leur semblait improbable. Ils m’ont donné envie de donner raison au coach », a-t-il expliqué au JDD. Il a été touché par le mouvement de soutien, avant le Mondial 2018 : « Avant ça, je n’avais jamais été soutenu. La marche était un peu haute, mais on se moquait sans forcément voir mes matches. L’indulgence n’existe pas à Marseille. Je me suis senti indésirable », a-t-il notamment ajouté.
« J’en ai vu des choses à Marseille »
Il a finalement été présélectionné pour les rencontres des Bleus contre les Pays-Bas et l’Uruguay : « Je reçois souvent des emails du Sénégal et de la Guinée. Alors, le jour où l’intendant de l’OM m’a félicité pour ma sélection, je n’ai pas fait attention. C’est en m’asseyant à ma place dans le vestiaire que j’ai percuté », a-t-il précisé à l’hebdomadaire. Il reste enfin optimiste pour la fin de la saison olympienne : « Vous savez, j’en ai vu des choses à Marseille. Trois ans et demi ici en valent sept ailleurs. L’OM fait vieillir plus vite », a-t-il conclu.
Bouna Sarr a disputé 133 rencontres depuis sa signature à l’OM, lors de l’été 2015.