« Quand j’ai quitté le Barça, en janvier 2015, j’ai eu quelques propositions les mois suivants, mais elles m’intéressaient peu. Un jour, en octobre, on m’a appelé pour me demander si je pouvais être intéressé par la possibilité de travailler à Marseille. Pour moi, Marseille était le club qui avait joué et perdu la finale de la Ligue des Champions en 1991 contre l’Etoile Rouge, un an avant que je la gagne avec le Barça, et qui l’a remporté l’année suivante contre le Milan. Dans ma tête, c’était ce grand club, même si je n’avais jamais joué ici comme joueur en match officiel. De plus, j’avais des connaissances qui avaient joué ou entraîné ici, comme Michel. (…) J’ai rencontré Jacques-Henri (Eyraud) à Paris, il m’a expliqué quel était le projet. Tout me paraissait intéressant. Revenir dans le monde du football, vivre une autre expérience à l’étranger après l’Athlétic et le Barça. En Espagne, il n’étais pas facile de trouver un projet de ce niveau et Barcelone n’est qu’à quatre heures, donc pas très loin. Ensuite, comme je suis basque, je parlais plus ou mois le français. Cela me paraissait une bonne manière de sortir de ma zone de confort, de découvrir une nouvelle culture, une autre forme de travailler. (…) Je suis arrivé quasiment en même temps que Rudi Garcia. Il fallait mettre en ordre la structure, me faire à la langue, m’adapter à la culture… Il a fallu avoir une certaine flexibilité pour nous adapter. »