« C’est la force des grands gardiens mondiaux, des grands champions qui sont tous de la même trempe. Il suffit de les aider à se préparer physiquement, ils ne présentent pas de difficulté particulière. Il avait envie de repartir sur quelque chose de neuf, une grande soif de travail, c’était beau à voir », s’est souvenu l’ancien entraîneur des gardiens de l’OM, dans les colonnes de La Provence, à propos du retour du champion d’Europe 1993.
« C’était même bénéfique pour les jeunes »
Le contexte n’était pas si évident, puisque certains groupes de supporters avaient choisi d’apporter leur soutien à Vedran Runje : « Ce n’était pas évident, mais Vedran n’est pas resté. C’est la loi du sport : quand arrive Fabien Barthez, champion du monde, tu ne peux rien dire. C’était même bénéfique pour les jeunes. (…) Pour lui, le foot c’était plus du plaisir que du stress et c’était très sympa de le voir ainsi. Il avait du recul sur les événements, une philosophie de champion, rien ne le touchait, il connaissait sa force. » Et de conclure : « C’est lui qui nous qualifie et Alain Perrin était très, très content que Fabien marque parce que ça posait le personnage. »
Pour rappel, Barthez a défendu le maillot phocéen de 1992 à 1995, puis de 2004 à 2007. Il a disputé 141 matchs de Ligue 1, 39 de Ligue 2 et 30 dans les coupes d’Europe.
