« Non. Il est légitime de douter, d’avoir peur, ça permet de se remettre face à l’évidence. Face à un événement hors norme, le doute est nécessaire pour scanner et aller rechercher tous les imprévus possibles. Imaginer, par exemple, que l’adversaire est plus fort est une très bonne chose et permet de se positionner différemment. Il est donc logique d’avoir peur avant un match.
« Tirer la quintessence de son potentiel »
Mais il ne faut pas que cette peur et ces doutes soient exacerbés ; sinon, il faut les traiter. Quand le doute entre dans un groupe, c’est qu’il y a certainement eu des signes avant-coureurs que l’on n’a pas vus. Il est nécessaire de travailler sur la confiance. 90 % des actions seront menées à bien à partir du moment où on est en confiance. Elle est primordiale pour tirer la quintessence de son potentiel », a-t-il confié lors d’un entretien accordé à La Provence.