« La mentalité de gagnant de Strootman m’a impressionné »

Kévin Strootman (28 ans) n’est pas encore parvenu à convaincre l’ensemble des observateurs, à l’OM. Il jouit néanmoins d’une très bonne réputation au Sparta Rotterdam, où il a été formé.

Kévin Strootman

« Sa mentalité de gagnant m’a impressionné dès son arrivée chez les pros. Il ne supportait pas de perdre le moindre match à l’entraînement. C’était un leader, ce n’est pas pour rien qu’il a eu le brassard à 18 ans. Il le méritait par sa mentalité, donc, et sa façon de s’entraîner. Son positionnement sur le terrain m’impressionnait. J’avais l’impression qu’il n’était jamais en difficulté. Il ne se cache jamais, choisit toujours le bon positionnement. Il se rend les choses faciles. Il n’était jamais en danger avec le ballon. Il a toujours une idée sur la manière dont on doit jouer, sur celle qui nous permettrait d’améliorer notre jeu », s’est souvenu Edouard Duplan (Sparta) dans les colonnes de La Provence.

« Le coach a été obligé d’arrêter la séance »

Et d’ajouter : « Il a toujours été simple et ne s’est jamais pris pour un autre. « Sois normal », répétait-il. Ça lui va parfaitement. Il est humble. Il n’a jamais peur de dire leurs quatre vérités aux personnes autour de lui. Au cours de l’un de ses premiers entraînements, un exercice devant le but, un centre n’arrive pas. À 17 piges, il s’est mis à engueuler l’ailier bien plus âgé ! On a eu des petites engueulades, des altercations gentilles. (…) Je me souviens d’un camp d’entraînement. Le coach a été obligé d’arrêter la séance. On ne se serait pas mis dessus car on s’entendait bien. Il a du tempérament. Les Néerlandais sont plutôt calmes, raisonnés et raisonnables. Sur un terrain, lui est plutôt fougueux. Il a ça dans le sang, il veut tout gagner. »

On peut penser que le Néerlandais ne tardera pas à s’adapter au contexte phocéen et à tirer le groupe vers le haut.

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