« Marseille, c’est un endroit particulier, différent. Le football, tu en parles 24h/24, et les gens qui en parlent, ce sont des chauvins qui sont connaisseurs, a déclaré le consultant sur les ondes de RMC Sport. Parce que des bons joueurs, ils ont eu le plaisir d’en voir beaucoup. Les moyens aussi, et les très moyens, pour ne pas dire les mauvais, aussi. Il y a eu une saison dernière particulière, où certains joueurs ont joué 55 ou 60 matchs et qu’il faut digérer. S’il y a une coupe du monde au milieu, avec en plus une victoire, ça peut être difficile à digérer pour certains, même sans avoir beaucoup joué. Et il faut analyser la saison dernière de A à Z, pour comprendre ce qui se passe. Ça a été une bonne saison, avec ce parcours en Europa League, et des adversaires à la portée de l’OM, sauf celui de la finale. On leur a dit bravo la saison dernière, on leur dit bravo cette année mais on essaye de voir où sont les progrès de l’OM, pour ceux qui sont restés, et pour les joueurs qui sont arrivés.
Rapidement, je me suis amusé à voir les satisfactions individuelles. On est dans un sport collectif, mais c’est une addition d’individualités. J’en trouve très peu. Thauvin et Sanson. Sakai et Ocampos sont volontaires. Lopez et Kamara, les jeunes en devenir. Les joueurs de la saison dernière qui sont moins bons : Mandanda, Pelé, Sarr, Germain, Amavi, Rolando, Rami, Gustavo, Payet… Et ensuite, les erreurs de recrutement, pour le moment : j’en trouve quand même huit : Njie, Hubocan, Mitroglou, Sertic, Evra, Abdennour, Radonjic, Caleta-Car, Strootman. Si je suis le président de l’OM, je suis obligé de m’inquiéter, sinon je suis irresponsable. Je mets le montant des transferts, les salaires et les charges, et j’ai envie de prendre une corde et de chercher un arbre. »