« C’est même mieux d’affronter des tops joueurs car c’est certainement au contact des meilleurs attaquants que je progresse. J’ai en mémoire par exemple quand Sergio Ramos du Real Madrid se faisait dribbler par le Barcelonais Ronaldinho ; il se faisait souvent humilier mais ce n’est pas pour autant qu’il n’est pas devenu au fur et à mesure des saisons l’un des meilleurs, si ce n’est le meilleur défenseur au monde, a expliqué le Phocéen lors d’un entretien accordé au site officiel de l’OM. Lui, c’est un modèle. C’est un défenseur serein, très bon techniquement, buteur ; c’est un patron. A mon humble niveau et avec mes moyens, j’essaie de m’en inspirer. Il est agressif, courageux et affiche une vraie prestance. A l’image de ce que Ramos impose à ses adversaires, j’essaie de montrer à l’attaquant que je serai présent dans les duels du coup d’envoi à la dernière seconde du match. Je n’ai pas la taille d’Adil ou de Rolando, mais comme Ramos, je fais comprendre aux rivaux, avec mes moyens qu’ils auront fort faire avec moi. »