« Arrêtons l’hypocrisie. Dans les instances européennes, la ligue fermée, c’est l’éléphant dans la pièce. Tout le monde y pense et personne n’en parle… La réalité, c’est qu’elle est déjà à l’oeuvre. Les 80 % des clubs participant aux phases éliminatoires de la Ligue des champions sont les mêmes depuis vingt ans et la réforme qui a limité l’accès à la compétition a figé un peu plus le statu quo. Avec deux places qualificatives pour les phases de groupe, il est clair que la France s’est fait plumer », a lancé JHE dans les colonnes du Monde.
« Il y a donc déjà un football à deux vitesses »
Et de poursuivre : « Il y a donc déjà un football à deux vitesses où une élite se dégage et génère des moyens exorbitants, quand ces élites ne sont pas dans les mains d’États, comme les Emirats arabes unis ou le Qatar. Quand vous voyez que le top 10 européen est constitué d’un groupe de clubs dont le budget annuel est supérieur à 400 millions d’euros, vous vous dites que le football ne peut qu’attirer des investisseurs capables de mettre beaucoup d’argent afin de rendre pérenne une ligue fermée, réunissant les clubs les plus populaires au monde… »