« J’ai arbitré, au milieu des années 1990, la finale du championnat universitaire à Caen. (…) J’ai dû mettre un paquet de cartons pour tenir le match. (…) J’avais été pollué par un joueur (Rudi Garcia). Plus tard, je l’ai retrouvé (…) sur le banc de touche comme entraîneur du Mans, de Lille ou de Marseille. Je suis admiratif de son parcours et son palmarès, c’est très certainement l’un des meilleurs entraîneurs français et un grand manager. Toutefois, il sera à mes yeux le meilleur le jour où il arrêtera de se plaindre de l’arbitrage après chaque défaite. Rudi Garcia devrait avoir un discours de vainqueur, pas un discours de victimisation. Les perdants cherchent toujours des excuses après leurs échecs, les champions trouvent des solutions. J’espère qu’il deviendra bientôt un grand champion », a écrit l’ancien arbitre dans son ouvrage « Enfin libre » (texte relayé par L’Equipe).