« Bien sûr, je comprends que cela puisse froisser des responsables de groupes de voir le club prendre des décisions difficiles à leur encontre. Mais dépenser plus d’un million d’euros en sanctions financières liées aux fumigènes… Ce n’est pas possible de reproduire cela d’une saison à une autre. Ni d’être interdit de compétition européenne, car ce n’est ni plus ni moins que la fin de notre projet », a expliqué le président phocéen à RMC.
La réputation du club en danger
Il pense que les groupes ont saisi qu’il n’avait pas le choix : « Je crois qu’ils ont compris la situation dans laquelle nous étions par rapport aux sanctions de l’UEFA. Ce qui est arrivé lors de la finale de la Ligue Europa à Lyon est difficile à accepter. Quand un fumigène arrive à un mètre d’une petite fille qui participait au spectacle avant le match, ce n’est pas possible. Quand un fumigène est lancé d’une tribune haute à Bilbao et tombe sur un enfant, ce n’est pas possible. Et ça, ça met en danger la réputation d’un club et de ses supporters. »
Pour rappel, le club marseillais a quand même été menacé d’exclusion par l’UEFA, avant que la sanction ait été annulée en appel.