« On souhaitait rester dans la continuité du club et de l’équipe. On voulait un entraîneur qui ait l’ambition de jouer et qui n’ait pas peur de lancer des jeunes, a expliqué le directeur général des Aiglons dans La Provence. C’étaient nos deux critères majeurs. Et Patrick était en haut de notre liste. Au club, on manque parfois d’esprit de compétition et de culture du haut niveau. L’image que j’avais de lui était celle d’un homme charmant en dehors, mais d’un méchant, dans le bon sens du terme, sur le terrain. »
« Ça pourrait être un très bon copain »
« Je suis allé plusieurs fois à New York pour le rencontrer. J’ai été marqué par son humilité, son intelligence. Il a tout de l’entraîneur moderne, notamment dans son management. Ça pourrait être un très bon copain, il faut que je garde de la distance », a-t-il ajouté. Et de conclure : « Sa méthode est simple, décrit Fournier. Il fixe un cadre, avec de la convivialité et de la liberté à l’intérieur, mais il ne fait aucune concession à celui qui en sort. Cela convient très bien à la nouvelle génération. Chez nous, l’entraîneur est le patron absolu du rectangle vert. »
Depuis le début de la saison, les Niçois ont obtenu 3 victoires en 9 journées de Ligue 1. Avant la réception du PSG, l’équipe de Rudi Garcia n’aura pas le droit de leur laisser la 4e.