« Rudi Garcia est aujourd’hui un entraîneur qui compte. Il a rempli ses objectifs, il a gagné à Lille, à Rome il a un parcours positif, ce qu’il a fait depuis un an et demi à Marseille, c’est positif, a déclaré le consultant sur RMC. C’est un entraîneur qui a un ego, comme tous les entraîneurs, tous les gens du foot, du cinéma, de la télévision… On fait des métiers comme on fait car on a un ego important, pour pouvoir gagner des choses. Quand tu es entraîneur d’une équipe comme l’OM, tu ne peux pas te dire que tu commences la saison pour être que deuxième. S’ils sont deuxième, ok, ils s’en satisferont, mais à un moment, tu as envie de rivaliser et de te battre. Les Marseillais sont contents d’avoir fait une finale de Ligue Europa et d’être quatrièmes, mais c’est largement insuffisant. Ils ont vécu des émotions, les gens sont revenus au stade. C’est déjà très important.
« Il faut combler l’écart »
Mais c’est loin d’être suffisant. Les Marseillais veulent toujours plus. Quand au quotidien tu croises des supporters, ils te sollicitent pour enfin aller rivaliser avec le PSG, sportivement, on ne dit pas financièrement. Mais il faut combler l’écart. 150 millions d’euros, le budget de l’OM, même Lyon a pratiquement le double par rapport à lui. Et le PSG est loin devant (500 millions d’euros environ, Ndlr). Je pense qu’il y a moyen, même si le budget est moindre, de faire de bonnes choses et de rivaliser avec les meilleurs. Là, l’écart me paraît vraiment trop important. Le président Jacques-Henri Eyraud doit persuader l’actionnaire McCourt de mettre un petit peu plus d’argent. Je l’entendais le discours de Rudi Garcia, « on travaille bien, on fait beaucoup d’efforts, les joueurs se donnent à 100 % ». Je n’ai aucun doute là-dessus. Le travail qui est fait, on va dire que globalement, il est bon. »
Pour rappel, depuis l’arrivée des Qataris, en 2011, le PSG a investi 1,150 milliard d’euros dans les transferts. L’OM de Frank McCourt, qui est absolument reparti de zéro, en est pour l’instant à 178 millions d’euros.