« Ce ne doit pas être facile de sortir de son métier avec cette étiquette de gendarme, et de se retrouver là, a-t-il estimé dans les colonnes de La Provence. Je me souviens de l’arrivée de Jean-Louis Pietri à l’OM. Tout le monde savait qu’il était policier. Un soir, les deux virages font grève et se vident. Pietri a cette phrase : « Johnny Hallyday remplit les stades, moi je les vide ». Pour en revenir à mon successeur, ça ne doit pas être facile, notamment si les dialogues avec les groupes sont les mêmes que ceux que j’ai connus, mais ça doit rassurer une certaine catégorie de public. Hormis le pyrotechnique, je n’ai pas vu de graves incidents. »
« Les supporters s’y résoudront-ils ? »
La gestion du problème des fumigènes est aujourd’hui au centre des attentions : « Je suis perplexe. Je n’ai pas atteint un tel total dans toute ma carrière. C’est énorme.On sent arriver la fin des fumigènes, il faudra s’y faire. Mais les supporters s’y résoudront-ils ? Pourquoi y en a-t-il autant ? Quant au huis clos, j’en ai connu, aussi. La commission de discipline de l’UEFA est stricte. Mais les huis clos ne règlent pas les problèmes, on l’a vu à Lyon. Est-ce le tarif sanctionnant le fumigène qui a changé ? À l’époque, l’utilisation d’un fumigène était passible de 1500 euros d’amende. »
Cazadamont n’a pas eu l’occasion d’échanger avec Aldebert. Il souhaite néanmoins le meilleur au club phocéen : « On s’est croisé 30 secondes. Je lui ai dit bonne chance. Je ne souhaite qu’une chose : que l’OM soit en haut de l’affiche et gagne un titre. »