« Est-ce que je paye l’énergie dépensée en Russie pour être le coéquipier modèle ? C’est vrai que ça en demande beaucoup mais dès que tu gagnes la Coupe du Monde, tu te relâches, c’est fini. Je mets plutôt ça sur le compte des vacances. Je n’ai eu que cinq-six jours complets, à Los Angeles. Je ne pouvais pas faire ce que je voulais, vu que le lendemain, j’avais prépa’ physique avec mon coach, donc je ne me suis pas libéré mentalement. Je ne me plains pas, je constate pour pouvoir me remettre en question et comprendre pourquoi j’ai fait ces erreurs, pourquoi je ne suis pas à 100%. Et puis une fois rentré, j’ai mis sept-huit jours à récupérer du jetlag, je me réveillais à 3h du matin et j’attendais l’entraînement, j’étais aigri avec tout le monde. Mes coéquipiers, les pauvres, ils ont dû passer de sales moments ! »