« L’engouement de la saison passée a pu jouer pour faire venir un mec comme Strootman. Tout le monde a vu ce qui s’est passé. Mais quand tu finis une telle saison sans rien au bout, la frustration l’emporte, a-t-il indiqué dans La Provence. L’effectif a peu changé, repartir dans ces conditions peut être très difficile. Mais l’état d’esprit est toujours là, je suis un peu rassuré. Ils ont des ressources mentales au-dessus de la moyenne. (…) Mais je me souviens de Bernard Tapie qui, chaque année, changeait au moins un tiers de l’effectif. Il se passait de grands joueurs comme Mozer, Forster, Papin, Waddle… Pour relancer la machine, il savait qu’il fallait un tiers de sang neuf. »
« Quand j’ai vu arriver Strootman, j’ai halluciné »
Di Meco n’imaginait pas que Marseille parviendrait à retenir ses meilleurs éléments : « Je pensais qu’ils auraient du mal à garder Thauvin. Je sais qu’il a un attachement fort au club, j’adore ce gamin. Il bande pour l’OM (sic), a-t-il ajouté. Il a dû être sollicité, mais il est toujours là, ils ont eu les arguments pour le garder. Faire venir Strootman, c’est un exploit que l’on doit à Rudi (Garcia). Avant de se blesser, il était promis au Barça ou au Real. Malgré sa blessure, il fait une saison énorme l’an dernier avec la Roma. Quand je l’ai vu arriver, j’ai halluciné, je n’y croyais pas. J’ai un doute sur la défense centrale, ça m’emmerde (sic) de voir Gustavo derrière, j’aimerais le voir au milieu. (…) C’est l’un des rares que tu peux mettre à Paris et qui les ferait progresser. Pareil pour Strootman, il ne dépareillerait pas. Le petit jeune (Caleta Car) m’a inquiété à Nîmes, mais je vais être indulgent. J’ai espoir, j’ai dit qu’ils finiraient 2es. »
L’ancien latéral gauche a conclu : « Est-ce que l’OM est armé ? C’est une inquiétude et une interrogation. Malgré l’engagement et l’état d’esprit, tu n’es pas à l’abri des blessures. L’an dernier, tu ne perds pas beaucoup tes joueurs clés. (…) Ce serait dommage de passer à la trappe en championnat en jouant la Ligue Europa à fond. Car, pour que le club progresse, la Ligue des champions est la marche suivante. Avec elle, l’attaquant vient plus facilement. »