« Les droits TV ? On sait que ça ne bougera jamais tant que la Ligue 1 sera à 20. Le lobby des « petits » est trop puissant. Attention, quand j’intervenais, il ne s’agissait pas de développer la thèse du ruissellement chère à Macron, a-t-il indiqué sur les ondes de RMC. En l’occurrence, je ne vais jusqu’à prôner la négociation individuelle des droits. Les « gros » négocient, ils prennent 80 % du pactole, les « petits » créent leur groupe à eux, et prennent ce qui reste. Non non, attention, la répartition en France est en partie égalitaire, mine de rien. Les « petits » touchent du blé et je veux qu’ils continuent à en toucher ! »
« Ce n’est pas vraiment normal »
Et de poursuivre : « Mais que les « petits » touchent le pactole, dans le prochain appel d’offres, qui est quand même remporté grâce à Marseille, à Paris, à Lyon, à ces clubs-là. Donc il y a quand même dire les choses comme elles sont. Mediapro, ils n’ont pas mis autant d’argent pour regarder Dijon et Guingamp. Il faut aussi être honnête ! Qu’ils continuent à toucher du blé, certes ! Mais que l’écart profite aux « petits » et pas aux « gros », je trouve que c’est pas vraiment normal. Et à l’heure actuelle, alors qu’on a besoin de progresser en Europe, et que nos clubs soient encore plus performants, j’aurais souhaité qu’on continue avec une clé de répartition en faveur des « gros » clubs, quitte à ce que ça bouge dans 5 ou 6 ans. »
Pour rappel, la clé de répartition entre le dernier et le premier, à compter de 2020, sera de 1 à 2,35, contre de 1 à 4,1, actuellement. Guingamp et Montpellier se figurent apparemment être les responsables de l’augmentation des droits TV.
