Si la LFP est parvenue à commercialiser les droits TV de la Ligue 1 pour un montant de 1,153 milliard d’euros annuel, l’augmentation ne devrait pas enrichir les « gros » clubs. Selon L’Equipe, les clubs dits « modestes » sont parvenus à imposer leur répartition. En vertu de l’accord signé en 2016, l’écart entre le dernier et le premier sera de 1 à 2,35 en 2020, contre 1 à 4,1, jusque-là. Concrètement, ceux qui touchent 15 millions aujourd’hui, devraient percevoir le double. Tandis que le champion de France se contenterait d’environ 60 millions, contre 53 millions, jusque-là.
Le quotidien ajoute que la situation ne devrait pas s’arranger avec l’augmentation des droits internationaux, dans les années qui suivront : « Si le montant total atteint 1,5 milliard d’euros par an, la clé de répartition se resserre de 1 à 2,2 », ajoute-t-il. Comme dans les années 90 et au début des années 2000, les clubs les plus populaires, locomotives du championnat, paraissent lésés.