« Il me connaît, je le connais, je sais ce qu’il peut apporter sur le terrain, on l’a vu à Monaco : une capacité à jouer simple, en une touche, à bonifier certains ballons, à ne pas en perdre. Il est collectif, il a de l’impact athlétique, il est bon de la tête », a confié l’entraîneur phocéen à La Provence. Et d’ajouter : « Même si j’ai senti mes joueurs abattus mais loin d’être résignés sur le deuxième but de Monaco, il est l’un de ceux qui ont montré par le geste qu’il fallait repartir de l’avant. Il ne parle pas encore la langue, mais il a compris que le français se construisait comme l’italien et il a remobilisé tout le monde. Il hait la défaite. Tout le monde aime gagner, mais il y a ajouté la haine de la défaite. Et j’ai aimé, sur le troisième but, de Valère (Germain), le voir aller prendre Adil Rami par l’épaule et le réconforter. C’est ça l’attitude d’un leader. »