« Cette année, on n’a jamais dit qu’on allait recruter un numéro 9, mais c’est étonnant de voir qu’on ne nous écoute pas. Et encore moins depuis le départ d’Anguissa. Je n’ai absolument rien à ajouter à ce qu’a dit Rudi Garcia en conférence de presse. Vous vous êtes demandé s’il bluffait, il a été très clair », a-t-il expliqué dans L’Equipe. Et d’ajouter : « Pourquoi s’intéresser à Balotelli ? Parce que les conditions d’un deal étaient réunies. Nice voulait le céder et je pensais que c’était une transaction qui pouvait se faire dans un équilibre satisfaisant pour toutes les parties. Les discussions n’ont pas été si longues que ça. Début août, j’ai dit à Jean-Pierre Rivère que je n’étais pas prêt à payer le prix demandé. Il y a eu zéro contact ensuite avec Nice au mois d’août », a-t-il ajouté.
« A Nice, tout le monde ne voulait pas forcément que le joueur signe à l’OM »
Le président phocéen a par ailleurs démenti le prix annoncé par Rivère : « Aucun dirigeant niçois ne m’a dit que le joueur partirait pour 5 millions d’euros. La dernière info sur laquelle je me suis basé est qu’il ne partirait pas à moins de 10 millions. » Il a aussi indiqué qu’un dirigeant niçois ne voulait pas que Balotelli rejoigne l’OM : « Vous n’arriverez pas à nous opposer Jean-Pierre Rivère et moi. (…) Mais à Nice, tout le monde ne voulait pas forcément que le joueur signe à l’OM. Si je vise Julien Fournier ? Ce n’est pas bien grave et c’est un autre sujet. Mais dire que pour 1,5 million d’euros on aurait fait le deal, ce n’est pas la réalité et cela ne trompe personne. Je pense aussi au joueur. On a beaucoup parlé en son nom, mais on n’a pas beaucoup pensé à son libre arbitre, à sa volonté d’aller jouer dans le club de son choix. (…) Cette histoire est un condensé du monde du foot d’aujourd’hui. »
Balotelli, qui n’a pas semblé totalement libre de faire ce qu’il voulait, évoluera donc sous les couleurs des Aiglons, cette saison. Aucun autre attaquant ne rejoindra l’OM.