« Si je suis fautif sur les deux buts ? Oui, et ça me fait chier. Maintenant, ce n’est qu’un match de prépa. Il vaut mieux commettre des erreurs sur ces rencontres-là et corriger le tir avant le début de la saison », a-t-il déclaré lors d’un entretien accordé à L’Equipe. Il tente d’expliquer cette inconstance : « J’ai eu un coup de moins bien, ça arrive. Malheureusement, parfois, on essaye de se reprendre, mais ça ne vient pas. C’est comme ça. J’ai eu des blessures (cuisse, entorses) qui m’ont freiné aussi dans mon élan, et moi, j’ai besoin d’enchaîner les matchs, il ne faut pas que je coupe trop longtemps. J’ai eu du mal ensuite à revenir à mon meilleur niveau. »
« J’essaie d’être dans l’amélioration »
Il s’est remémoré la contre-performance qu’il avait réalisé à Leipzig, lors de l’exercice passé : « J’avais dit que je méritais un zéro pointé, c’est vrai. On ne va pas se mentir, quand je ne suis pas bon, je le dis. Et je sais que ma seconde partie de saison n’a pas été bonne. La première a été bonne, en revanche. Je sais quand je suis bon ou mauvais, et je le dis. Je suis comme ça depuis tout jeune : je déteste rater les choses. Avant, je baissais la tête, j’abandonnais. Quand je ratais quelque chose, c’était presque la fin du monde. Mes proches, mes potes, m’ont appris à corriger ça. Maintenant, j’essaie d’être dans l’amélioration. (…) Je suis peut-être dur avec moi-même mais c’est ce qui me fait avancer. »
Amavi paraît en tout cas très motivé pour la nouvelle saison : « J’ai coupé un peu à la fin de saison, mais j’ai repris avec un préparateur physique particulier pour être prêt. Et oui, j’ai hâte que ça commence pour montrer qui le vrai Jordan Amavi. »
