« J’ai eu l’immense privilège de connaître ça en tant que joueur il y a 20 ans. Ce qu’ils ont fait aujourd’hui, est aussi beau et fort. Les jeunes de 10/20 ans aujourd’hui ont ce bonheur de vivre cet évènement avec nous. Mes joueurs ne peuvent pas se rendre compte des choses. Mais ils seront liés à vie par cet évènement. Je leur ai dit qu’à partir de ce soir, ils ne seraient plus les mêmes. Il n’y a rien au-dessus des autres titres, mais champion du monde quand on est footballeur, il n’y a rien de plus beau », a-t-il lâché aux médias présents.
« Un nivellement vers le haut »
Le contexte était différent de 1998 : « Je n’ai jamais vu et vécu de coupe du monde comme celle-là. Il y a eu un nivellement vers le haut et les petites équipes sur le papier sont venues hyper bien préparées et ont fait mal aux grandes nations qui ont coincé. Les équipes qui ont eu le plus de maîtrise, de possession ont été toutes punies par des attaques rapides. En défendant, vous savez que vous avez une, deux occasions et la possibilité de faire la différence. Je ne sais pas si c’était une belle coupe du monde, mais elle était très dure dans l’aspect athlétique et l’intensité. »
« J’avais trop accentué sur le côté émotionnel »
Il a indiqué avoir changé son approche, depuis 2016 : « Il y a deux ans, ça a été tellement douloureux de ne pas être champion d’Europe. J’ai appris beaucoup en 2016. Le fait de désacraliser l’évènement… J’avais trop accentué sur le côté émotionnel. Dans l’approche de ce match, la décontraction qui est importante, aller chercher cette étoile, je suis fier pour eux. Et un peu de moi aussi. En toute humilité. »
La Dèche a définitivement réglé ses comptes avec ses détracteurs, Karim Benzema, Adrien Rabiot et José Anigo en tête.