« J’étais au courant. Apparemment, c’est le football moderne, le football d’entreprise. C’est malheureux. Maintenant, on cherche tous les moyens administratifs pour trouver des motifs de licenciement à l’encontre des gens dont on ne veut plus, a déclaré le patron du MHSC, avec qui Bedimo a monté une académie au Cameroun. Ça ne m’étonne pas de ce genre de club. Il n’y a plus de sentiment dans le football mais nous, nous ne fonctionnons pas de cette façon. Il s’agit d’un projet éducatif, humain, comme de nombreux joueurs africains mènent dans leur pays, je ne vois pas où est le problème. Et quand leur président (Jacques-Henri Eyraud) est parti en Afrique, il y a un an et demi, je ne pense pas qu’il ait convié Henri Bedimo à l’accompagner. Sinon, le joueur aurait peut-être proposé à l’OM ce partenariat. Cette histoire est vraiment triste. »
Nicollin a heureusement la possibilité d’offrir un contrat à Bedimo. Au-delà de l’actualité du latéral, c’est une intervention qu’on gardera en mémoire la prochaine fois que le président héraultais, spécialiste des retournements de veste, dira qu’il « aime bien l’OM ».