La Provence a publié des extrait de la lettre : « La saison qui vient de s’achever a vu l’Olympique de Marseille renouer avec les succès sportifs et susciter un large enthousiasme auprès des Français. Son parcours exemplaire en Ligue Europa a remis l’OM au coeur de l’actualité sportive, ce dont je me réjouis tout particulièrement. Le football français a besoin d’un OM fort », a lancé le président de la FFF en préambule. Mais là n’était pas la motivation du courrier : « Je souhaitais attirer votre attention sur l’état déplorable de la pelouse du stade Orange Vélodrome tout au long de cette saison. Comme vous le savez, la pelouse est le terrain d’expression privilégié des joueurs. Celle de l’Orange Vélodrome a terminé au 16e rang des pelouses de Ligue 1, un classement qui pèse négativement sur l’image du stade et aussi sur les performances de son équipe résidente. »
« Je me permets de solliciter votre intervention… »
Le Graët demande au maire de Marseille d’intervenir : « Je me permets de solliciter votre intervention pour que la société Arema, qui est chargée de l’exploitation, effectue les investissements nécessaires pour que la pelouse affiche les standards de qualité les plus élevés, dignes d’une équipe qui aspire à jouer les premiers rôles. (…) La qualité de la pelouse est aussi un critère important de choix d’un stade pour les rencontres jouées par l’équipe de France et je serai donc particulièrement attentif à son évolution dans les mois à venir. Vous connaissez mon attachement à la ville de Marseille et à l’impact de son public à chaque fois que l’équipe de France y a disputé des rencontres », a-t-il poursuivi.
Outre les formules pompeuses et la considération prétendue pour l’OM, le courrier a le mérite de venir secouer un Arema dont les prestations posent question. Il est entre autre inadmissible que le club le plus populaire joue sur une telle pelouse.