Guillaume Barthélémy, porte-parole des Yankee et dont la comm’ est plus aboutie que celle de son acolyte Michel Tonini, a répondu aux dirigeants de l’OM : « Quatre griefs nous sont signifiés. Nous voulons apporter une clarification, tout ce que nous avons dit est documenté. Nous avons été approchés par Netflix pour organiser le tifo afin que le stade soit animé (lors du match OM-Bordeaux, Ndlr). Or, nous avons mis immédiatement Netflix en relation avec Jean-François Richard pour que eux puissent faire justement leur affaire de marketing, de vente de loges, de publicité. Nous avons des documents à ce sujet qui peuvent faire l’objet d’une poursuite judiciaire », a-t-il expliqué aux journalistes présents (propos relayés par La Provence).
« L’OM a également une dette envers nous »
« Ils ont notamment mis par écrit l’histoire de la CB volée, l’affaire Netflix et la vente de fausses places. Pour l’affaire de la CB volée, l’association et Michel (Tonini) sont victimes et une plainte pour vol par ruse a été déposée avec une enquête en cours. (…) En ce qui concerne l’accusation de fausse billetterie, c’est à la justice de s’en occuper. L’association n’a jamais commercialisé de titres d’accès, quel qu’il soit », a-t-il ajouté. Enfin, l’association doit beaucoup d’argent à l’OM : « Les factures dues par l’association Nord Marseille pour les saisons 2016/2017 et 2017/2018 sont au total de 81 589 euros. Mais l’OM a également une dette envers nous, une somme de 41 245 euros pour frais de déplacements et en vertu d’un accord signé en décembre (2017…). »
« Les adhérents sont considérés comme des clients »
Michel Tonini n’a quant à lui pas pris connaissance de l’interview de Jean-François Richard, dans La Provence de mercredi, et du message publié par le club sur son site officiel au sujet des abonnements : « Les Yankee sont des membres de notre association mais sont aussi des abonnés de l’OM. À ce jour, s’il y a encore des membres qui veulent s’abonner au stade Vélodrome pour la saison prochaine, nous sommes dans l’incapacité de leur donner des indications sur la campagne. Il en est de même pour les autres groupes. Je pense qu’aujourd’hui l’OM est entre les mains de personnes qui ne respectent pas ses adhérents car ils sont considérés comme des clients », a-t-il lancé.
Et le représentant, Michel Tonini, de conclure par une phrase qui amène à s’interroger sur sa vision du statut : « Je ne sais pas si je vais rester propriétaire de l’association… » Il y a fort à parier que l’affaire se jouera devant les tribunaux. Il est important de rappeler que les Yankee avaient été les seuls avec le CCS à conduire l’OM face la justice, après le changement de mode de commercialisation des abonnements.