Dans les colonnes de La Provence, Gaël Givet a confié le bien qu’il pensait de Samuel Gigot, la nouvelle recrue olympienne : « Il a commencé avec moi. Quand je suis arrivé à l’ACAA, on m’a dit : « Tu verras, il y a un jeune, il est un peu fou-fou, mais c’est un super joueur ». J’étais en fin de carrière, mais on a tout de suite accroché et on s’est lié d’amitié. Sa fougue, son énergie et sa simplicité m’ont marqué. Il avait 19 ans, il était toujours souriant. Dans le vestiaire, il était apprécié par tout le monde. Et sur le terrain, c’était un tueur, aussi bien physiquement que techniquement. Dès le départ, je me suis un peu reconnu en lui, c’est sans doute aussi pour cela que je me suis rapproché de lui, que je lui ai donné des conseils par rapport à mon expérience. Il était demandeur. Quand il a commencé à jouer, c’était difficile de le sortir, il faisait de très bons matches et il m’a impressionné », a-t-il indiqué au quotidien.
« Il a l’état d’esprit parfait pour la ville »
Gaël Givet le décrit comme « un golgoth qui n’a peur de rien » et insiste sur son caractère singulier : « Il sort de nulle part, mais c’était logique qu’il évolue comme cela étant donné ses qualités, son état d’esprit et sa personnalité. Je ne suis vraiment pas surpris de le voir arriver à ce niveau. Je pense même qu’il peut aller encore au-dessus, ou qu’il aurait pu signer dans un grand club étranger. Les supporters marseillais vont apprendre à le découvrir. Il a l’état d’esprit parfait pour la ville, le club et les supporters. C’est un guerrier, il donne tout. Il a toujours été apprécié partout où il est passé, que ce soit par ses entraîneurs, par ses coéquipiers et par les supporters. Quand tu fais l’unanimité, ça veut dire beaucoup », a-t-il poursuivi.
Beaucoup de membres de sa famille sont abonnés au stade Orange Vélodrome. Givet admet que la pression pourrait être vécue différemment de celle qu’il connaissait en Russie : « L’envie de trop vouloir bien faire pour satisfaire son entourage, ses amis, ça peut être compliqué. Mais je connais sa famille, ce sont des gens simples, et son cercle d’amis est toujours le même depuis son enfance. Ce ne sera pas un problème. Après, il était en Russie et quand il était critiqué ou qu’il faisait un mauvais match, ses parents et ses proches s’en rendaient peut-être moins compte. Là, si un jour ça se passe moins bien, ce sera plus compliqué à gérer. C’est le seul revers de la médaille selon moi, au niveau médiatique et environnement », a-t-il conclu.
Âgé de 28 ans, Samuel Gigot évoluait au Spartak Moscou depuis juillet 2018. Il a notamment disputé 37 matches, toutes compétitions confondues, cette saison.