« Ce que souhaite le maire de Marseille, c’est que soit trouvé un accord le plus vite possible et que les mots des uns et des autres soient mis de côté. Nous voulons que cet accord puisse consacrer l’exploitation du stade par l’OM. Cette solution est cohérente avec l’utilisation qu’en fait le club, elle est cohérente avec les projets que peut avoir Franc McCourt pour développer l’OM et les différents partenariats autour du club. Elle permettra aussi de faire le musée auquel nous tenons particulièrement », a-t-il indiqué à La Provence.
« Oui, ce serait une bonne nouvelle »
Il ne pense pas que le problème, qui est d’ordre financier, soit « insurmontable ». Il prend clairement parti : « Ce serait une bonne nouvelle que l’OM obtienne l’exploitation dans la mesure où il y aurait une plus grande motivation à développer des activités dans le stade, et même en dehors de la partie purement footballistique. Cela permettrait de générer davantage de recettes. Et en effet, automatiquement, ça rentre dans la partie variable du loyer payé par l’OM. Donc pour le contribuable, oui, ce serait une bonne nouvelle… »
« Ce qui sépare les deux positions me semble dérisoire »
Il admet que Bouygues a des intérêts à ce que rien ne bouge : « Le PPP ? C’est peut-être l’une de leurs motivations… Mais peut-être que l’intérêt d’Arema à vendre, c’est aussi d’être déchargé de la partie exploitation qui est très lourde. (…) Aujourd’hui, ce qui sépare financièrement les deux positions me semble dérisoire… Donc voilà, je le répète : il faut qu’ils se reparlent et se débrouillent pour trouver rapidement un accord. »
Sous prétexte de ne pas vendre l’enceinte à l’OM, la municipalité a conclu un accord très lourd pour ses finances et qui donne les clés du stade au géant du bâtiment pour plusieurs décennies. A tel point qu’Arema, le consortium en charge de l’exploitation du Vélodrome, paraît être devenu un frein au développement du club phocéen. Bravo !