« Je suis très content d’avoir joué dans le club de mon coeur au moment où il avait le plus besoin de moi. Étant prêté, je savais que j’allais être sollicité. Et j’ai donc fait le choix d’opter pour Galatasaray, j’ai senti que c’était ce club qui me désirait le plus. Marseille aspirait à autre chose, sans envie de faire de moi l’attaquant numéro 1 », a-t-il expliqué à France Football.
« Je ne voulais pas être augmenté »
L’ancien international a développé, révélant notamment les dessous financiers de l’opération : « C’était un tout. Le fait était que je ne voulais pas être augmenté, mais je souhaitais retrouver le salaire qui était le mien. Ce qu’on oublie, c’est que j’ai fait un effort pour venir à Marseille, un club qui était en difficulté financière avant d’être racheté. Je fais cet effort car je vois que je vais avoir le temps de jeu pour retrouver mon niveau. Et, en plus, je souhaitais me rapprocher de mon père pour vivre ces derniers instants auprès de lui. Passer du temps avec nos parents, les piliers de la famille, est quelque chose de très important dans notre culture africaine. C’était une belle histoire de terminer à Marseille, qu’il me passe le relais. J’ai donc fini par réaliser cette bonne saison à Marseille mais il y a eu pas mal d’interrogations. Le challenge de Galatasaray était celui que j’attendais. Il réunissait tous les critères. Un an après, je suis très content de ça. »
« Je pense avoir eu un déclic »
L’ancien Phocéen, qui a inscrit 29 buts en 33 matchs dans le championnat turc, a changé sa méthode de travail : « Je pense avoir eu un déclic après cet échec en Angleterre, et aussi avec le décès de mon père. Je me sens plus libéré, avec moins de pression. Je travaille beaucoup plus qu’avant. J’ai fait en sorte d’être accompagné par un kiné, un préparateur physique : j’ai installé toute une cellule autour de moi afin que je puisse poursuivre sur la durée et ne pas me sentir vieillissant », a-t-il encore ajouté.