Le défenseur garde de l’amertume vis-à-vis de la finale de 1991, perdue contre l’Étoile Rouge de Belgrade : « Je me dis toujours que si on avait gagné à Bari, on aurait pu en gagner deux ou trois derrière. Si le club n’avait pas subi toutes ces péripéties… On ne l’a pas gagnée en 91, on l’a gagné en 93, et puis on est tombé dans les affaires. Ça a terni l’image du club. On avait une équipe talentueuse, avec de très bonnes individualités. On jouait en équipe, bien sûr, mais dans cette finale, on était trop parti favori. On pensait, comme d’habitude, qu’il y aurait un exploit personnel d’un Abedi (Pelé), d’un Jean-Pierre (Papin) ou d’un Chris (Waddle). »
Et de poursuivre : « Et on s’est fait baiser. (sic) À Munich, c’était complètement différent. On était « décontractés et déconcentrés », c’était la grande phrase de Bernard Tapie et il avait réussi à transmettre cette idée à tout le monde. Après l’échec de l’Étoile Rouge et du bunker dans lequel on s’était enfermé, c’était la manière idéale pour aborder ce match. C’était quand même le grand Milan en face, mais avec l’OM, on n’avait rien à perdre. »