« C’est le Graal, on rêvait tous de gagner une fois la Ligue des champions et on l’a fait. Moi je n’ai pas été champion du monde, c’est le point culminant de ma carrière », poursuit le milieu de terrain », a-t-il expliqué à La Nouvelle République. Et de poursuivre : « Avant on était dans la maxime de Coubertin, on n’arrivait pas à franchir un palier, on se faisait détruire dans l’engagement. Nous, au contraire, on avait une très belle équipe mais on n’y a rajouté l’impact, derrière, au milieu, même devant, avec Rudi (Völler). On ne reculait pas. »
L’ancien milieu de terrain s’est remémoré les minutes qui ont précédé la finale remportée contre le Milan AC : « Ç’a été très chaud. Les Milanais avaient l’habitude d’intimider dès le vestiaire, à défier du regard. On leur a fait la même, ils ont gueulé fort, nous aussi. Déjà sous le tunnel on les regardait dans les yeux. »