« Le match contre le Paris Saint-Germain, trois jours après la finale à Munich, c’est le plus grand souvenir de ma carrière de football, a-t-il indiqué à La Provence. C’est pour vivre de tels moments que l’on joue d’ailleurs. Il y a des trophées, des victoires, mais ce jour-là, ce qui reste, ce sont les sensations inégalées que j’ai vécues ce jour-là. Jamais, jamais, je n’ai pu encore connaître un moment pareil. Il n’y avait pas d’autre solution que de gagner. L’ambiance était fantastique. Nous étions plus forts qu’eux, l’OM, c’était comme le Real aujourd’hui : demi-finaliste, finaliste, vainqueur de la Ligue des champions, en quatre ans, cela faisait de l’OM un top club. Affronter le PSG ensuite, c’était magique. Le plus beau moment de ma vie de joueur… »
« Aucun ne m’a fait frissonner comme le Vélodrome »
Le Croate a également été conquis par le public phocéen : « Mais je n’ai jamais ressenti ce que j’ai éprouvé à Marseille. Ça reste dans la tête et dans le coeur. À la Juve, le stade était un peu trop grand peut-être ; à Rome, c’était le stade Olympique. Aucun ne m’a fait frissonner comme le Vélodrome. » Il a été recruté sur conseils de Stéphane Tapie, mais n’a pas pu jouer de suite en raison de soucis administratifs. Il avait 21 ans : « La première fois que je suis entré dans le vestiaire, en 1991, il y avait Papin, Waddle, Boli, Mozer, Olmeta, Amoros… Waouh ! Des mecs ! Ils venaient de jouer la finale de la coupe d’Europe et ils auraient dû la gagner. »
Boksic a notamment inscrit 6 buts en 8 rencontres de C1, cette année-là. Il a certainement réalisé sa meilleure saison et joué un rôle indéniable dans la conquête du trophée.