« J’ai été bluffé par la maturité de Maxime Lopez et Bouba Kamara. Il est important de vivre avec eux, d’observer, d’échanger, de parler individuellement. Ensuite, il faut faire cohabiter les ego. Cela demande un peu d’intuition, beaucoup de psychologie. Ça ne s’apprend pas dans les livres. Notre expérience nous sert. Quand ça fonctionne, on est satisfait. Quand les ‘top players’, qui nous font gagner des matches, jouent ensemble, on n’est jamais aussi fort ! Il faut pousser certains, en rassurer d’autres », a-t-il expliqué (propos rapportés par La Provence).
« On travaille main dans la main »
Et de poursuivre : « Aujourd’hui, il y a 70 % de gestion des relations humaines et 30 % de terrain. Nous sommes heureusement beaucoup aidés par le staff. Si je me réfère à ce que je vis depuis dix-huit mois avec eux, je n’ai jamais été autant en symbiose avec mes dirigeants. Ils savent très bien que je ne suis pas en train de leur passer la brosser à reluire. On travaille main dans la main, en toute transparence, et surtout on se dit tout. » Il a également lâché quelques mots sur Frank McCourt : « J’aime beaucoup cet homme-là parce qu’il est positif, même quand il y a des moments difficiles, parce qu’une saison n’est jamais un long fleuve tranquille. »
Le coach marseillais est parvenu à renverser l’opinion, alors que sa popularité était entamée à la fin du mois de septembre dernier. Bravo à lui.
