« Milan ne nous avait jamais battu, l’air de rien. On n’avait pas le prestige, mais au niveau qualitatif, on valait Milan, a indiqué le boss au micro de RMC. La vérité, c’est qu’on se sentait favori deux ans avant (contre l’Étoile Rouge de Belgrade, Ndlr). On se sentait favori face à Benfica. Là, on ne se sentait pas favori mais on ne se sentait pas non plus en infériorité par rapport à Milan. »
« J’aurais pu lui en mettre une dans la gueule ! »
Il ne pense pas qu’une équipe de l’OM ait été supérieure à celle de 1993 : « L’équipe la plus forte, c’est celle qui gagne. L’équipe de 1990, sur le papier, elle est plus forte que celle de 1991. L’équipe qui perd en demi-finale sur la main de Vata était impressionnante. » Un épisode qu’il n’a pas oublié : « Je n’arrive pas à digérer la main de Vata. J’aurais pu lui en mettre une dans la gueule ! Malgré le cancer, tu vois ! (rires) »
« Les Marseillais associent Papin à la victoire »
Tapie a associé Jean-Pierre Papin, parti un an plus tôt, à la victoire en C1 : « La première chose que je fais quand je rentre sur le terrain, je cours vers Papin qui est à quatre pattes, effondré, je l’embrasse et je lui dis qu’elle est quand même un peu à lui, cette victoire. Le fait est que j’ai eu raison car les Marseillais, dans leur esprit, associent totalement Papin à la victoire en Ligue des champions. »