« Une anecdote qui me fait sourire ? Celle de mon slip fétiche ! Je l’avais porté à Auxerre pour mon premier match en pro. Autant te dire qu’il était mort de chez mort en 1993 ! On se raccroche à ce qu’on peut en tant que sportif, alors je me faisais un devoir de l’avoir. Il était tout blanc, ma femme le raccommodait et le recousait tout le temps. Comme je l’avais porté à Bari, Abedi ne voulait pas que je le mette à Munich ! Mais je l’avais mis. Au moment de sortir des vestiaires pour aller sur le terrain, Didier (Deschamps) et Marcel (Desailly) sont venus me voir et m’ont demandé si je l’avais. J’ai répondu « Oui, je l’ai », et tu voyais dans leurs yeux, même si ce n’était rien, que ça nous faisait du bien de le savoir ! » s’est-il marré dans les colonnes de La Provence.