« C’était magique. Ce qui me revient en premier, c’est notre préparation en Bavière, on était retirés dans une forêt. Cette mise au vert avait été marquante, tout le monde était détendu. Il y avait une ambiance de camaraderie, s’est-il souvenu dans La Provence. Nous n’étions pas du tout sur les nerfs, mais concentrés. Ça a joué aussi ; cette finale, on l’a bien préparée. »
« Au stade, une ambiance fabuleuse »
Ferreri s’est aussi remémoré le soutien des supporters : « Au stade, il y avait une ambiance fabuleuse. On voit les 40 000 Marseillais dans le virage en entrant à l’échauffement. Le début de match avait été très compliqué. Sans un grand Fabien Barthez, on doit être mené au score. Mais Fabien réalise trois arrêts magnifiques qui nous laissent en vie dans cette finale. Au coup de sifflet final, on est tous sur le terrain. Le Boss descend sur la pelouse, l’image a fait le tour du monde, avec Goethals et Bernard qui s’embrassent. »
Le retour à Marseille avait été incroyable : « Le retour au Vélodrome, c’était le moment le plus magique. 40 000 supporters nous attendaient au stade, malgré le retard lié aux avions. Entre l’aéroport et le stade, il y avait des milliers et des milliers de supporters, c’était impressionnant. Tout ça, c’est plus fort qu’à Munich, bien sûr, parce qu’il n’y a que nos supporters. On se rend compte de la joie qu’on a procurée à notre public, le meilleur de France. C’était fabuleux. »