« Je vais lui dire quelques phrases, comme ça, mais il n’a plus 18 ans. Il est dans un bon groupe avec un coach, Rudi (Garcia), qui connaît le métier. Je sais qu’il est entre de bonnes mains », a-t-il indiqué à L’Équipe. Il pense que les joueurs doivent avoir conscience « qu’ils ont leur chance ». Il considère que tout est possible : « Sur un match, Valère, c’est jouable ! Dans le tunnel, ils seront onze, comme vous. Ils sont faits comme vous, ils ne font pas trois mètres. Il faudra leur marcher dessus pour espérer ramener quelque chose. »
« En 1991, les gens aimaient cette équipe »
Bruno voit des similitudes avec 1991, dans l’attitude du public : « Nous, on avait la grosse équipe, mais quand on jouait à l’extérieur, on n’était pas sifflés. Les gens aimaient cette équipe. Aujourd’hui, je remarque un peu la même chose. Quand l’OM joue à l’extérieur, pas trop loin d’Orléans, je vais voir le match. J’étais à Troyes, à Angers, et on était chez nous. » Il pense aussi que le vestiaire est très soudé : « On avait une grosse équipe, mais aussi une équipe de copains. On déconnait ensemble. J’ai l’impression de retrouver cela. »
« Avec la gnaque et le public… »
Et de conclure : « Tapie nous avait formatés pour aller au bout. (…) En début de saison, les ambitions étaient claires. On ne vivait que pour ça. Sur le terrain, on était des tueurs. C’est pour ça que je dis : l’Atlético de Madrid a une belle équipe mais, avec la gnaque et le public derrière nous, tout est possible. »