« C’est la saison la plus difficile de ma carrière, mais je ne lâche rien du tout. Je suis toujours positif, à l’entraînement, je travaille beaucoup », a-t-il expliqué à La Provence. Il savoure les performances réalisées par ses coéquipiers : « Je suis content pour l’équipe, je suis à fond derrière elle. Je suis un peu malheureux pour moi-même, car je ne joue pas beaucoup, mais je suis de tout coeur derrière tout le monde. Je suis heureux pour mes partenaires, pour le staff, les dirigeants, la ville de Marseille. J’espère que nous gagnerons à Guingamp, puis face à l’Atlético. »
« L’Atlético a la rage de vaincre »
L’international tunisien se dit prêt à jouer face aux Espagnols : « Je me prépare, comme tout le monde. Il y a toujours une possibilité. J’ai une bonne relation avec le coach, je le respecte beaucoup. Je suis là et s’il décide de me faire jouer, je suis prêt. Je ne connais pas d’autre solution que le travail. J’ai quand même une carrière derrière moi. » Il a également donné son avis sur l’équipe des Colchoneros : « Cela fait des années que l’Atlético fait partie des meilleurs clubs du monde. C’est une équipe homogène, qui a la rage de vaincre. Elle défend très bien. C’est toujours difficile de l’affronter. Il y a un bon coach. Le match sera compliqué, mais ce sera du 50/50. Les Madrilènes ont joué plusieurs finales ces dernières années, ce n’est pas un hasard…. Mais nous aussi, nous avons une histoire : l’OM a déjà gagné la Ligue des Champions en 1993. »
Bernard Tapie a toujours dit que la valeur d’un effectif s’évaluait par le biais du niveau de ses remplaçants. Malgré son faible temps de jeu, Aymen Abdennour constitue l’un des maillons de la chaîne phocéenne, à l’instar, par exemple, de Cyril Rool, Vitorino Hilton ou Fernando Morientes, en 2009-2010.