« Jean-Michel Aulas ? Comme il a zéro argument, je ne réponds plus. Si les présidents sont ridicules ? Je trouve que c’est trop simple de poser cette question comme ça. Il y a un président qui, aujourd’hui, a réussi à exaspérer à peu près tout le football français. Je pense qu’il a exaspéré absolument tout le monde, même son ancienne amie, Nathalie Boy de la Tour. Evidemment il est allé pleurer auprès de Le Graët. Don Lucchesi et Don Altobello se sont parlé, donc. Finalement, après, il fait la victime. Et puis il joue le pompier pyromane, le rôle qu’il maîtrise le mieux. C’est ce qu’il a toujours fait. Il s’est amusé avec Labrune et d’autres, pendant des années. Je dois reconnaître qu’il est fort en matière de comm’, et pour tenir un paquet de journalistes qui mangent dans sa main et qui travaillent dans de grands médias. C’est pour ça d’ailleurs qu’il m’attaque à ce point, car je n’ai jamais mangé dans sa main. C’est pour ça qu’il a souvent fait en sorte qu’on se plaigne de moi, voire si on pouvait me pousser dehors, ça l’arrangerait. Donc voilà comme il fonctionne, c’est un petit peu ses méthodes », a lâché Riolo au micro de RMC, lundi soir.
Il ne pense pas que Jacques-Henri Eyraud ait choisi la bonne réponse : « Je n’aime pas la façon qu’il a eu de se défendre, mais il est un peu pris de court. Il a envie de réagir. J’ai un regard absolument objectif là-dessus, et peu importe ceux qui en doutent. La façon dont Eyraud a pris tout ça dans la gueule, c’est Aulas qui essaie d’organiser la rivalité avec l’OM. À la fin des années 2000, il avait déjà tenté de le faire, avec Pape Diouf. Il a cherché à se substituer au PSG. Pape Diouf avait un petit peu rejeté cette tentative en disant que s’il ne devait y en avoir qu’une, ce serait PSG-OM. Au fil du temps, et surtout depuis que le Qatar est arrivé au PSG, il a continué. En fait, c’est bon pour ses affaires. Il a réussi avec Labrune, et là il continue. Comme il vient d’arriver, Eyraud, il prend et il réagit. Pour l’instant, de mon point de vue, pas bien. Ça a commencé à Noël quand il a chouiné sur les arbitres, mais visiblement il ne sait pas vraiment comment prendre le problème. Il s’est dit, « je vais aller sur ce terrain, car l’autre y joue ». Avec la commission, de façon très objective, Eyraud et l’OM se sont très mal défendus. Leurs dossiers étaient mal montés, et c’est pour ça qu’ils se sont retrouvés dans cette situation-là. La phrase, mettre le feu, pas bon non plus. Il cherche à régir, et je le comprends. Sauf qu’il ne trouve pas la façon de se mettre sur le ring que lui a proposé Aulas. »
Et de conclure : « Aulas, comme d’habitude, il fait la victime : « C’est allé trop loin, j’appelle les instances, que je connais depuis très longtemps, avec qui j’ai de très bons rapports depuis longtemps. » Parce qu’avec Le Graët, ils sont quand même cul et chemise. Donc Eyraud, il part de très très loin. Je vais suivre la suite du film avec toujours ce regard très objectif. Mais aujourd’hui, entendre cette réaction d’Aulas à jouer la victime… »
.@DanielRiolo revient sur l'altercation entre Jean-Michel Aulas et Jacques-Henri Eyraud pic.twitter.com/MEfvutuehi
— After Foot RMC (@AfterRMC) 29 avril 2018