« On est comme l’OM, on a envie d’aller chez Jean-Michel Aulas. On a envie d’aller tout casser chez Jean-Michel Aulas », avait lâché le président toulonnais. Ça n’a pas fait rire le coach lyonnais, lequel s’imprègne peu à peu de la dramaturgie de son patron : « C’est scandaleux. Comment peut-on être président d’un club, que ce soit de foot, de rugby, de tækwondo, et appeler à la haine, même si c’était dit sur le ton de l’humour ? Cette personne ne doit plus mettre les pieds dans un stade. J’ai été sidéré, je pensais même à une blague. Je parle en tant qu’éducateur, dans quel pays vit-on ? Si nous, on n’est pas capables de donner l’exemple, qu’on fasse autre chose. Ça gâche le plaisir d’être dans un tel milieu, car ça peut aboutir à des débordements« , a-t-il lâché face aux médias.
Alors que des débordements, au Groupama Stadium, il n’y en a jamais… L’image de Jean-Michel Aulas, un fumigène à la main, l’avait beaucoup moins choqué.