« Si ce parcours replace Marseille sur la carte européenne ? Je dis oui, dans le sens où en Europe, on parle plus de l’OM, comme un grand club d’Europe, que du PSG, a-t-il lâché sur les ondes de RMC. Parce qu’on a eu l’habitude d’avoir une équipe qui faisait « peur ». Tu as cette équipe de Marseille qui ne me fait pas « peur », mais l’adversaire qui arrive sur le terrain, avec 63 000 spectateurs, dans ce stade, et les supporters marseillais qui crient et qui beuglent pour mettre la pression, ça met la pression à l’adversaire. Et d’un coup, ce n’est plus la même équipe, que tu as. Ce sont onze, voire quinze joueurs qui se transforment, alors que, peut-être, en championnat, tu vas avoir ces joueurs-là : « Ouais, c’est pas mal. » D’un coup ils courent plus, ils ont des crampes à la fin, alors que d’habitude, en championnat, ils n’en ont pas des crampes… » Ce stade-là, avec ces supporters-là, les transforme. Cette magie de coupe d’Europe, à Marseille, on l’a. On l’a peut-être moins au PSG. Ça transforme tout le club, et même peut-être j’espère notre ami américain, McCourt. »