Di Meco : « Le Vélodrome, c’est un truc de dingue »

Eric Di Meco souligne l’importance du Stade Orange Vélodrome dans ce qui arrive à l’OM. Etonnamment, l’ancienne faucheuse pense ne jamais avoir vécu une ambiance comme celle de Leipzig.

Stade Orange Vélodrome

« Redevenir un grand d’Europe ? Pour ça il faut jouer la Ligue des Champions, quand même. C’est la compétition suprême. C’est au-dessus de ce que j’ai connu moi. La nouvelle formule avec toutes les plus grandes équipes européennes qui se bataillent chaque année pour la gagner. C’est là qu’il faut être. Alors après, dire que l’épopée qu’ils font aujourd’hui les remet dans le circuit européen, c’est vrai, a lâché l’ancien latéral gauche de l’OM sur RMC. Moi ce qui me fait plaisir, dans ce que Marseille vit aujourd’hui, c’est que j’ai vu beaucoup de gamins au stade, beaucoup de gamins qui ont vécu les précédentes épopées par procuration. C’est vrai qu’à Marseille les parents te donnent le virus assez rapidement. Pour le moment, ils avaient regardé des vidéos, entendu parler de ce qu’avait été fait dans les années 90 voire dans les années 2000. Là, ils sont en train de le vivre. Et c’est ça qui me plait dans cette histoire-là. L’autre truc que je mets en avant tout le temps, c’est ce stade. »

« Là, franchement, il est pour 50 % de ce qui se passe dans la folie du moment. Il est grand, beau, ça résonne. 63 000, là-dedans, c’est un truc de dingue, a-t-il ajouté. Nous, à l’époque, il y avait une superbe ambiance. Il y a toujours eu une superbe ambiance dans les grandes épopées mais là, il y a un truc en plus. C’est vraiment un truc de fou. Tous mes potes qui vont au stade, le match retour de quart de finale (contre Leipzig, Ndlr), les mecs m’en parlent encore. Même les vieux de la vieille, comme moi, qui ont suivi notre épopée, ce jeudi soir-là, ils ont pris une claque. Il y a eu le scénario ! J’ai fait deux demi-finales, mais ce n’était pas comme ça, parce qu’un coup c’était le match aller, et d’ailleurs on l’a vu, il y avait une super ambiance mais tu es obligé d’être sur la retenue, ou alors le résultat avait été fait au match aller, à l’extérieur. Là, il y avait tout. J’ai entendu les joueurs adverses, où les mecs ont vu ce stade, cette ambiance… Même eux, ça les marque. Tu vas faire un match en Ecosse, au Celtic, ou en Turquie, quand tu es joueur, on a tous des souvenirs. Moi, j’ai fait les Rangers, je m’en souviens encore. Il n’y a pas beaucoup de stades où tu te dis, « putain, ça c’est un truc que j’ai vécu, c’était dingue. »

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