« Quel moment ! C’est sans doute le match où j’ai le plus souffert de toute ma carrière, a-t-il lâché lors d’un entretien accordé au site officiel phocéen. J’étais en tribune… J’ai vécu quelque chose de fou. Dès que le match a débuté, j’étais dans un autre monde. Je m’entends très bien avec le père de Lucas Ocampos, que j’appelle « Papa ». Il était au stade, à quelques sièges de moi. Je ne l’ai même pas vu. Il a essayé de m’appeler pendant la rencontre. Il m’a fait des signes, m’a pris en photo, etc. Je n’ai rien vu. Rien entendu. Le lendemain, Lucas m’a dit : « Tu n’as pas calculé mon père hier au stade ! » J’étais complètement dans ma bulle. Apparemment, j’ai été insupportable (rires). Un stadier est venu me voir à la mi-temps pour me dire « monsieur essaye de rester assis pour les spectateurs derrière vous ! » Je me suis excusé parce que je ne pouvais pas rester en place, à la moindre action, je me levais (rires). Je me suis ensuite excusé, mais les supporters derrière moi étaient dans le même état, donc c’était plus cool. Mais l’ambiance a été exceptionnelle ce soir-là. J’ai hâte de voir ce que cela va donner quand tu es sur le terrain. »
Le Portugais a adressé un petit message au public, à l’approche d’OM-RB Salzbourg : « Merci, j’ai juste envie de dire merci à nos supporters. Ce qu’ils ont fait face à Leipzig, c’est un truc de fou. J’espère que cela sera encore plus fort ! »